De l’ébriété à la sobriété

Dépasser nos propres peurs et habitudes pour prendre en compte les limites de notre planète, changer d’état d’esprit et de vision au bénéfice d’une consommation raisonnée : individus, entreprises et institutions doivent choisir ce défi pour cette nouvelle année.

Au seul mot de « sobriété », beaucoup entendent austérité, rationnement, pénurie…. Rien de très engageant après des décennies de consommation effrénée où le dilemme était plutôt de devoir faire ses choix parmi la profusion plutôt que de réponse à de réels besoins. Une ébriété assumée et souvent entretenue par des politiques publiques conduites par la croyance d’une croissance sans limite.

Mais le réchauffement climatique s’est désormais invité dans le débat avec la canicule de l’année passée et la guerre en Ukraine qui a rebattu les cartes. Cette posture de “sobriété” que notre mouvement porte depuis très longtemps est soudainement devenue la rhétorique médiatique du moment.

Plus qu’une affaire de mots, la sobriété est avant tout un véritable état d’esprit : une juste mesure qui favorise l’autonomie, l’émancipation et la liberté.

Puisse cette nouvelle année vous apporter santé et bonheur, et pour le coup, sans modération.